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Signez et faites signer la pétition pour le retrait des troupes françaises d'Afghanistan et d'Afrique ! Rejoignez les comités étudiants et lycéens pour le retrait des troupes ! (2011) De l'argent pour l'éducation, la santé, les retraites ! Pas pour la guerre ! ![]() |
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Paris, le 29 juin 2011
En 2007 l'économie mondiale est entrée dans une crise sans précédent. Pour surmonter cette crise, les capitalistes ont trois solutions, qui sont autant d'armes contre les travailleurs. D'une part, ils imposent des coupes budgétaires à l'État et les privatisations, d'autre part, ils provoquent l'aggravation de l'exploitation des travailleurs et la casse des acquis ouvriers, enfin, ils font la guerre. Tous les gouvernements de gauche et de droite qui se sont succédés ces vingt dernières années ont eu pour objectif de démanteler l'éducation publique et détruire les diplômes. Avec la crise, cette course à la privatisation de l'enseignement s'est accélérée. Le gouvernement et le patronat ont un nouveau projet d'attaque contre l'université : la « Nouvelle Licence », visant à remplacer tous les diplômes de Licence.
Pour nous faire payer la crise, on coupe dans les dépenses publiques. Un fonctionnaire partant à la retraite sur deux n'est pas remplacé. Rien qu'en 2011, et pour la seule Éducation nationale, 16 000 postes de professeurs ont été supprimés. Mais dans le même temps, 17 000 militaires de l'armée de terre ont été recrutés. Sans compter la marine, l'armée de l'air, la police, la gendarmerie.... Ceci afin de mener des guerres coloniales en Afghanistan, Côte d'Ivoire, Libye... Voilà l'avenir qu'on nous réserve : être soldat plutôt que prof. Le seul budget du Ministère de la Défense s'élève à 41 milliards en 2011. Ainsi, l'argent existe bel et bien pour faire la guerre, et pour réprimer les mouvements sociaux. Nous devons le reprendre pour financer nos retraites, notre santé et notre éducation.
Aujourd'hui, sur les 82 universités françaises, 73 sont privatisées. En effet, depuis la loi Libertés et Responsabilités des Universités (LRU, 2007) les universités ont une autonomie financière. Cette loi a institutionnalisé le désengagement financier de l'État et a contraint les universités à la course aux fonds privés, et à des partenariats public/privé. Dans les faits les capitalistes peuvent diriger directement les universités depuis les Conseils d'Administration et mettre la main sur des filières entières. Par exemple la banque BNP Paribas a pris le contrôle de l' université de Marne la Vallée (Paris 12). L'intérêt pour les capitalistes est double.
D'une part, faire de l'argent en augmentant les frais d'inscription. Pour donner un ordre d'idée, chaque année passée dans les universités anglaises coûte 10 000€. A l'université Paris Dauphine, les master d'économie et de gestion coûtent entre 1500 et 3500 euros, selon les revenus de la famille. D'autre part, former seulement la main d’œuvre qui lui est nécessaire. Ce qui implique une sélection accrue des lycéens souhaitant entrer à l'université, laissant ceux qui n'en ont pas les moyens dans des facs poubelles, ou sans possibilité de continuer d'étudier. Ainsi, avec la LRU, notre droit à l'éducation, notre droit à obtenir un vrai diplôme, est remis en cause. La « Nouvelle Licence », dont le texte de loi sera publié cet été et mise en application à la rentrée 2012, veut aller encore plus loin.
L'étudiant est un travailleur en formation. Il va à l'Université pour obtenir un diplôme qui donne droit à une qualification. La Licence, la Maîtrise, ou le Doctorat étaient des diplômes reconnus par le code du travail et les conventions collectives. Ils nous permettaient d'avoir des droits dans les entreprises (temps de travail, grilles de salaire, conditions de travail). Ceci a été détruit par la contre-réforme LMD (Lang, 2002). Les diplômes ont perdu leur contenu national : le contenu horaire des cursus n'est plus défini nationalement. Par exemple un étudiant en Terminale L aura eu 8 heures de philo par semaine l'année du bac, mais seulement 6,5 en première année à la fac de Nanterre en Licence de philo. Aujourd'hui les capitalistes passent à une étape supérieure en lançant les « Nouvelles licences » dont le contenu sera entièrement défini par les patrons sur la base de fiches de compétences. Or, ces compétences variant d'un employeur à l'autre, la valeur de notre diplôme variera en fonction du bon vouloir des employeurs. Ainsi, le tronc commun des Licences est désormais une liste de certificats, certifiés par le patronat : le C2i pour les connaissances informatiques minimales, le CCLES pour les langues. Enfin, le stage en entreprise (administration, armée, boîtes privées...) devient obligatoire pour valider son ''diplôme''. En 10 ans, on est passé d'un diplôme universitaire national, reconnu sur tout le territoire, donnant accès à une véritable qualification, à une liste de compétences définies par chaque entreprise ayant investi dans chaque université.
Qu'est-ce qu'un stage ? Un vrai travail, occupé par étudiant payé 400 euros (s'il travaille plus de deux mois), qui remplace un travailleur qualifié, avec un vrai salaire. Ces stages sont une aubaine pour les chefs d'entreprise qui préfèrent des stagiaires sous-payés, et pour lesquels ils sont exonérés de cotisations sociales, plutôt qu'employer un travailleur qualifié. Alors que le patronat, comme l'UNEF, nous disent que les stages favorisent « l'insertion en entreprise », nous voyons bien qu'en réalité ils favorisent le chômage de masse et la précarité. C'est pourquoi nous devons nous opposer fermement à tout système de stage : ils ne répondent pas à nos besoins de formation, cassent les conditions de travail des salariés et offrent comme seule perspective la précarité à vie.
Des Licences sans contenu, faisant entrer l'exploitation capitaliste dans les universités, voilà le nouveau projet du gouvernement, appelé « Nouvelle Licence ». Il s'agit d'un grand recul. Nous ne pouvons pas le laisser passer. Si nous ne sommes pas les seuls à être durement attaqués, nous ne sommes pas non plus les seuls à nous battre : que ce soit en Espagne, au Portugal, ou en Grèce, les travailleurs et la jeunesse luttent activement contre les plans de rigueur. En France, après la dure lutte pour les retraites, la rage est intacte, comme l'ont montré les récentes mobilisations chez les dockers, les cheminots, les salariés de Carrefour ou les enseignants et parents d'élèves. La crise du capitalisme pousse l'ensemble de la classe ouvrière dans la précarité. La jeunesse ne pourra arracher des victoires que se battant aux côtés des travailleurs en lutte. Mobilisons-nous pour de vrais diplômes, de vrais emplois, de vrais salaires, de vraies retraites. Nous pouvons imposer une défaite aux capitalistes et au gouvernement à leur service, si nous mettons toutes nos forces dans une mobilisation permanente, unie et déterminée des travailleurs et de la jeunesse jusqu'à satisfaction de toutes nos revendications :
Paris, le 8 janvier 2011
Entre les réductions massives de postes se succédant aux partenariats publics/privés et l'autonomie renforcée des établissement du secondaire et du supérieur, le projet éducatif des capitalistes se construit sous nos yeux. Toutes nos luttes, contre les suppressions de postes, contre la casse du Bac ou contre la LRU ont permis d'entraver objectivement l'avancée du gouvernement. La bourgeoisie comptait en finir avec l'enseignement supérieur public européen pour 2010, ils n'y sont pas encore totalement parvenus : preuve que la lutte n'est jamais vaine. Mais la privatisation de l'enseignement public et gratuit est en phase d'aboutir, nous devons continuer notre combat dans l'objectif de faire reculer définitivement les capitalistes.
16 000 postes vont encore être supprimés, soit plus de 66 000 depuis 2007 ! Aussi bien dans le personnel enseignant et éducatif qu'administratif. Les emplois d'enseignants titulaires sont remplacés par l'emploi de vacataires précaires et par le recours massif aux heures supplémentaires, incité par le ministère de l'éducation. On ferme des places en maternelle ! On ferme des classes à l'école primaire !
La honteuse contre-réforme de mastérisation des professeurs conduit à mettre sur le terrain des enseignants non formés et surchargés de travail. Tout est fait pour vider l'école publique et laïque de ses moyens, pour détériorer les conditions d'éducation et laisser ainsi le champ libre aux écoles privées de capter les déçus du système public.
Aujourd'hui, 90% des universités sont sous le coup de la loi LRU qui leur permet l'autonomie en terme de budget, de ressources humaines ou encore de gestion des locaux. Cette contre-réforme permet en dernière analyse aux conseils d'administration des universités de se créer des liens privilégiés avec les capitalistes et à ces derniers de spéculer sur la tête des étudiants. Avec le plan Licence et les mesures d' « orientation active », le gouvernement met en place un système d'enseignement dans lequel l'étudiant est formé sur mesure pour intégrer un poste selon les besoins du patronat.
Les universités se regroupent depuis plus de cinq ans et une dizaine de ces regroupements sera d'ici peu labellisé par le gouvernement, tout comme c'est déjà le cas en Allemagne, en pôles d'excellence. 25 milliards d'euros sont pour le moment investis pour aider à leur constitution (à travers l'Opération Campus, le financement du plateau de Saclay, l'impulsion de l'initiative excellence, etc.). Ces pôles formeront l'élite industrielle et politique et travailleront aux sciences immédiatement rentables pour les capitalistes français. D'ici quelques années, l'enseignement supérieur sera presque entièrement privatisé et ne répondra plus qu'aux besoins des capitalistes.
Avec la crise de l'économie capitaliste, les gouvernements européens accélèrent leurs attaques contre l'enseignement à travers leurs plans de rigueurs. En Angleterre, en Grèce, en Italie, la jeunesse a répondu massivement à ces attaques par des mobilisations historiques au mois de décembre dernier. Dans tous les pays de l'UE, les jeunes ont conscience des dangers qui pèsent sur cette éducation qui intègre le marché libre et non faussé de l'UE. Toute la jeunesse européenne devrait répondre ensemble aux attaques à travers une mobilisation unitaire contre le processus européen de Bologne.
L'heure est à la grève générale de l'éducation pour stopper toutes les mesures et contre-réformes du gouvernement Sarkozy-Fillon. L'heure est également à l'unité de la jeunesse européenne contre la privatisation de l'enseignement ! C'est dans cette optique que le SEUL, qui ne partage pas toutes les revendications du collectif « L’éducation est notre avenir », soutient la mobilisation du 22 janvier 2011 et appelle étudiants et lycéens à y manifester :
Manifestation samedi 22 janvier, à l'appel du collectif « L’éducation est notre avenir ». Départ 14h30, devant le jardin du Luxembourg.
Affaibli par la lutte contre la contre-réforme des retraites, le gouvernement Sarkozy-Fillon sert les rangs. Juppé, nouveau ministre de la défense, c'est-à-dire nouveau ministre de la guerre en Afghanistan, l'a dit, il s'agit d'un gouvernement «de combat»... contre les travailleurs et les jeunes! Le gouvernement, au service des capitalistes, casse l'éducation publique et gratuite, les retraites par répartition, accélère la destruction de la sécurité sociale et de l'hôpital public, remet en cause de fait le droit à l'IVG pour les femmes. Il veut à tout prix faire payer la crise aux travailleurs ! Ainsi, alors que des milliards d'euros sont dépensés chaque année pour financer l'armée et les guerres que mène la France notamment en Afghanistan,le gouvernement affirme que les caisses de l'État sont vides.
La réforme Darcos-Chatel, c'est 16 000 professeurs en moins cette année. Dans le même temps, ce sont 15 000 militaires qui vont être recrutés pour aller massacrer les afghans. Chaque heure de vol d'un avion Rafale, c'est une année d'étude volée à un lycéen (10 000 euros). Pendant ce temps, au nom de «l'autonomie», l'université est privatisée. 84 universités seront remplacées par «13 pôles d'excellence universitaire». Les droits d'inscriptions exploseront bientôt comme en Angleterre ! Les directions bureaucratiques des syndicats, qui sont responsables de l'adoption de la contre-réforme des retraites, appellent à une nouvelle journée «d'action» le 23 novembre 2010. Les bureaucrates comptent se servir de cette journée pour enterrer définitivement toute volonté de se battre.
Si le SEUL participe à cette manifestation, c'est pour faire entendre les seuls mots d'ordres justes : Abrogation de la contre-reforme des retraites! De l'argent pour nos retraites, la santé, l'éducation, pas pour la guerre ! Retrait des troupes impérialistes d'Afghanistan!
Allonger la durée du travail, démanteler le système par répartition et ouvrir un nouveau marché pour les fonds de pensions en mal de liquidités est une nécessité pour l'ensemble des gouvernements confrontés à la crise économique en Europe et dans le monde. Après avoir sauvé le système financier et bancaire, il s'agit de faire payer la facture aux travailleurs et aux jeunes. L'adoption au pas de charge du projet de loi sur les retraites par le parlement illustre parfaitement cette volonté, tout comme la campagne médiatique sur « l'irresponsabilité » des grévistes ou le caractère « juste de la réforme ».
Depuis 2005 et le non au référendum à la constitution européenne, le rythme et l'ampleur des mobilisations des travailleurs et de la jeunesse n'a pas cessé de s'accélérer : Manifestations contre la réforme Fillon des lycées en 2004-2005, contre le CPE-CNE en 2006, contre la LRU en 2007, pour la défense de l'enseignement en 2009 et aujourd'hui pour défendre nos retraites. A chaque manifestation depuis le 24 juin dernier, on a comptabilisé plusieurs millions de manifestants et de grévistes, autant de preuves que chacun d'entre nous avait clairement compris nos intérêts et les objectifs de cette réforme. Le vote de la loi, après plus d'un mois de mobilisation, nous prive pour le moment de la victoire sur le gouvernement et représente une défaite partielle pour les travailleurs et la jeunesse.
Défaite partielle parce que malgré une mobilisation historique pour un début d'année scolaire et des mots d'ordre très clairs repris dans de nombreux cortèges - « Retrait du projet de loi ! », « 60 ans pour tous ! 37,5 annuités pour tous ! », « Grève reconductible » - le projet de loi a été voté. Pourquoi les directions syndicales et politiques se sont-elles contentées d'appeler à des journées d'action sans lendemains ? Pourquoi avoir demandé le report de la loi quand la rue demandait son retrait pur et simple ? Pourquoi ne pas avoir appelé à la grève reconductible alors que seule celle-ci, par le blocage de l'économie, aurait pu faire reculer le gouvernement ? En ne travaillant pas à l'unité des luttes les directions ont condamné les secteurs les plus mobilisés – raffineries, ports et docks, transports, nettoyage – à cesser à contre-coeur leurs mouvements de grèves, après quatre semaines de mobilisations. Les artisans de cette défaite partielle sont les directions syndicales et politiques qui ont demandé jusqu'au bout à Sarkozy de négocier alors même que nous savons tous que la seule réforme « juste » possible, c'est la défense de nos acquis et de nos conditions de travail !
Défaite oui mais partielle, car malgré l'adoption de la loi, notre force et notre envie de vaincre sont intactes. Car malgré les menaces, les pressions médiatiques, la désinformation, les réquisitions, l'intervention de la police et de l'armée, les « casseurs », le gouvernement n'a pas réussi, comme Thatcher en Grande-Bretagne, a brisé la résistance et les mobilisations des travailleurs et de la jeunesse. Plus que de la lassitude, on ressent de la colère et de la rage face au mépris du gouvernement et à la faiblesse de la réponse des organisations syndicales et politiques. Nous sommes prêt pour les combats à venir. Jeunes, travailleurs, notre avenir réside dans notre unité et nos combats futurs !
Sarkozy l'a annoncé, il n'y aura pas de trèves : Sécurité sociale, formation professionnelle et... emploi des jeunes sont les prochaines cibles. Et là, pas d'illusions ! Le gouvernement risque fort de nous sortir une nouvelle version du CPE. Les mobilisations ne sont pas terminées et nous pouvons encore faire reculer le gouvernement. Comme l'a démontré le CPE, une loi votée n'est pas gravée dans le marbre. Organisons-nous dans nos lycées, dans nos facs ! Rejoignez le Syndicat Étudiant Unitaire et Laïque pour construire ensemble une organisation syndicale qui défende jusqu'au bout nos intérêts et nos revendications.
Ce n'est pas dans les salons, ni dans les élections, que l'on obtiendra l'abrogation ! Jusqu'au bout mobilisation ! Non aux régionales, grève générale !
Une soixantaine de lycéens et d'étudiants, des enseignants derrière la banderole du Syndicat Etudiant Unitaire et Laïque lors de la manifestation du 24/11/2009 ! Unité dans les luttes pour l'abrogation de la loi Darcos-Chatel, pour l'abrogation de la LRU et contre la masterisation et la casse du statut des enseignants !
Le « grand emprunt » de Sarkozy prévoit 19 milliards pour les facs et la recherche, en particulier pour les « pôles d'excellence », une petite dizaine de facs en tout et pour tout.
Ces « pôles d'excellence » visent à créer des facs d'élite, en mesure de rivaliser avec les facs anglaises et américaine, pour attirer les étudiants fortunés d'autres pays, des chercheurs de renommées internationale, et surtout pour attirer des ''investissements'' privés, en proposant des applications commerciales de la recherche. Il ne s'agit rien de moins que parvenir à faire de l'argent avec l'université. Mais Sarkozy nous rassure : « Il ne s'agit pas de la mercantilisation des universités, il s'agit de leur ouverture. » En réalité les pôles d'excellence ne sont rien d'autre que la création de facs privées. Tout le monde (églises, grandes surfaces, assureur...) est le bienvenue pour financer les facs, ou juste un UFR, un diplôme, un seul cours. Certes, l'Etat annonce qu'il va investir beaucoup d'argent public, pour refaire quelques campus (opération campus lancée fin 2007) et en 2010 le grand emprunt. Tout cet argent est un cadeau fait aux entreprises !
Depuis 2006 et le « Pacte pour la Recherche », les facs ont la possibilité de fusionner pour créer des Pôles de Recherche et d'enseignement Supérieur. Par exemple le PRES de Bordeaux rassemble ses facs de Bordeaux plus des écoles d'ingénieurs plus l'IEP. Comme pour les entreprises, qui dit fusion dit rentabilisation (on bourre plus d'étudiants par TD ou amphi), suppression des ''doublons'' (profs, personnels...) etc Avec l'autonomie (la loi LRU, Liberté et Responsabilité des Universités), on donne la capacité aux chefs d'établissement de devenir de vrais petits chefs d'entreprise, qui mènent la politique qu'ils souhaitent : contenu des cours, prix de l'inscription, sélection. Les pôles d'excellence, comme l'a rappelé Sarkozy dans son discours sur le Grand Emprunt, va permettre de passer à la deuxième phase : faire le tri entre les facs « autonomes ». Celles capables d'attirer les étudiants (entre 10 et 30 000 minimum), et surtout les fonds privés, pour survivre, et celles qui disparaîtront. C'est la loi du plus fort ! Tant pis si en France tous les cursus de philo sont concentrés à Paris, si dans sa région il n'y a plus ni fac, ni Poste, ni hôpital. Si c'est bon pour le prestige international et si ça rapporte de l'argent ! Quand Sarkozy parle de créer dix pôles d'excellence, c'est des facs privées pour ceux qui ont de l'argent, et le démantèlement total de l'université publique pour les autres, ne leur offrant comme perspective d'avenir qu'être exploité le plus tôt possible.